Astuces pour diminuer sa consommation de sucre

On peut réduire sa consommation de sucre de nombreuses façons. Mais pour que ça marche, il faut savoir que cet aliment fait partie des glucides qui ne sont pas indispensables à l’organisme. Curieusement, il est présent presque partout. Les chercheurs ont découvert que le sucre avait un pouvoir d’addiction comparable à celui des drogues classiques. D’où les difficultés qu’on pourrait avoir à le supprimer de notre alimentation. A défaut de le faire, prenez des mesures pour en consommer moins.

Trouvez des substituts moins caloriques

Les inconditionnels du sucre peuvent en consommer tout autant ou presque en optant pour des sucres moins caloriques. Le sucre roux par exemple est moins dangereux que le sucre blanc, et l’organisme l’assimile plus rapidement que son pendant couleur de lait. Ce sucre se présente généralement sous forme de cristaux très fins de couleur plus ou moins brune, voire marron. Il est extrait de la canne à sucre, et ne contient pas de saccharose. Or le saccharose est l’élément le plus riche et le plus dangereux du sucre blanc.
Une autre solution de remplacement est le miel. C’est le substitut par excellence. Le saccharose est néfaste en partie parce qu’il ne contient pas d’eau. Il apporte donc 99% des 100 grammes de glucides sucrés que l’organisme peut assimiler dans une tasse de café par exemple. Par contre, le miel contient de l’eau, et n’apporte que 70% de glucides à l’organisme. Et puis, la présence du fructose dans le miel le rend plus utile du point de vue nutritionnel que le sucre blanc.
Une dernière alternative consiste à consommer le maximum de jus de fruits naturels, pressés traditionnellement et sans additifs. Ils sont plus chers, parfois un peu moins sucrés que les jus de fruits classiques, mais leur sucre est meilleur et très bon pour la santé.

Evitez les distributeurs de sucre blanc

Consommez des sucres de remplacement ne suffit pas. Les aliments qui favorisent l’accumulation de sucre blanc, d’additifs sucrés ou de glucides devraient être évités. Commencez par supprimer sodas et nectars qui ont une teneur en sucre et additifs caloriques de plus de 50%. Le cocktail hamburger ou sandwich + soda est l’une des plus grosses catastrophes nutritionnelles qu’on puisse se permettre. En plus du sucre, on se gave de glucides alimentaires tout aussi dangereux.
Supprimez aussi le pain blanc et la farine blanche au profit de la farine bise intégrale. Cette dernière ne contient pas autant de sucre que les deux autres. Il ne s’agit pas de sucre blanc en réalité, mais des glucides, qui contiennent des enzymes sucrés. Ils sont aussi inappropriés que le sucre blanc, puisqu’ils font grossir.
D’autres apports sucrés se font au moyen de yaourts et de produits de confiseries : bonbons, sucettes, gâteaux fourrés, biscuits, et caramels. Il est vraiment préférable d’éviter ces aliments très sucrés et dangereux à long terme. Si vous avez du mal à restreindre vos envies, consommez en le moins possible. Vous pourriez par exemple ne prévoir qu’un yaourt sucré chaque mois, ou deux bonbons tout au plus. Mais les bannir, ce serait vraiment mieux.
Généralement, une consommation modérée de sucre vous amènera à revoir votre façon de vous alimenter. Pour certains, les suggestions énoncées plus haut ne marcheront pas immédiatement. Le sucre a un pouvoir addictif, et une rupture brutale peut être difficile à gérer. Si tel est votre cas, commencez par diminuer la quantité de sucre blanc que vous consommez de moitié : Une cuillère de café à sucre au lieu de deux, deux yaourts par semaine au lieu de quatre, etc. puis, éliminez progressivement le sucre blanc de votre alimentation.

Le sucre peut sembler agréable au palais, mais ses dégâts à l’intérieur du corps peuvent être catastrophiques. Contrôler sa consommation de sucre est devenue une question de santé publique, et dans votre cas, ce pourrait être une question de vie ou de mort. Diminuez donc le volume de sucre que vous consommez, et éliminez progressivement le sucre blanc, au profit des autres sucres moins dangereux pour l’organisme.